Hécate Hevaly
Messages : 38
Date d'inscription : 16/04/2009
Age : 31
 |  Sujet: .:: Courir pour la liberté ::.  Sam 18 Avr - 23:55 | |
| Ce matin était on ne peut plus ennuyeux... Je m'étais levée tôt à cause d'une série de cauchemars plus horribles les uns que les autres. Ne sachant plus trouver le sommeil, je m'étais levée sans aucun but en tête. Après avoir pris un petit déjeuné rapide se constituant de bacon grillé, je décidais de jouer un peu à la console. J'avais pu prendre tout ce que je possédais chez mon père pour venir emménager ici et cette WII en faisait partie. Je pris le disque de ' Zelda, Twilight princess ' et le rentrai dans la WII. J'y jouai pendant environ 1h30 avant de l'éteindre, satisfaite d'avoir bien avancé dans le jeu. M'étirant, je réfléchis à ce que je pourrais bien faire du reste de ma journée à peine entamée. Je n'avais aucune envie de me mêler à la foule de la ville ni envie de rester enfermée dans ce studio qui semblait être une sorte de prison confortable. Je pouvais toujours sortir dans le coin! Dans la forêt par exemple! Si tôt et par un temps si gris que celui-ci, aucun passant ne viendra me déranger. J'aurais donc en fait tout le loisir de me changer en loup pour profiter un peu de cette liberté qui m'était offerte.
Satisfaite de mon plan, je m'étirai un instant avant de sauter dans un bon bain chaud. J'y restais un petit moment avant d'en sortir et de revêtir une longue jupe et un bustier noirs. J'accrochais mon collier autour de mon cou et sortit de la sale de bain. Après quoi, je sortis de mon studio, fermant la porte à clé et la fourrant en dessous d'une pierre dans les buissons. Je partis alors plus ou moins rapidement vers la forêt. Il n'y avait personne dehors à cette heure-ci. Tant mieux!
J'arrivais enfin là où je voulais être. Le sol sentait bon la pluie et les feuilles humides. Je respirai un grand coup avant de commencer à courir. Pour me transformée, il fallait que je pense à quelque chose d'énervant ou du moins de troublant. Il me suffit de me souvenir des sentiments que j'éprouvais lors de la rupture de mes parents. Au bout de 5 petites minutes, mon corps changea, me faisant souffrir le martyr. Un peu comme si chacun de mes os se brisait un à un. Mes vêtements se collèrent à moi pour finir par ne faire plus qu'un avec ma peau qui commença à se recouvrir de poils sombres. Je retombais sur le sol, me sentant plus fort, plus libre. Je m'ébrouai vivement avant de flairer l'air. Je regardai fièrement mes pattes noires avant de m'élancer dans une course folle à travers la forêt. Le vent s'engouffrait dans ma fourrure, faisant voler mes poils. J'étais si heureuse que j'ouvris la gueule pour laisser pendre ma langue sur le coté. Je pouvais voir la vie de la forêt fuir sur mon passage. Je sautais par dessus un tronc d'arbre et continuais ma course. Mes pattes frappaient le sol avec force, me donnant une vitesse folle alors que j'étais aussi silencieuse qu'une louve en chasse. Evidement, je ne l'étais pas, mais je ne perdais aucunement mon instinct.
Je fini pourtant par m'arrêter et à me couchai sur une petite colline de terre. Je posais mon museau dans les feuilles mortes pour en sentir pleinement l'odeur. C'était une belle journée en fin de compte! J'allais sans doute la passer ici à jouer comme imbécile dans la forêt, mais au moins, je m'amusais! Je préférais ça à rester enfermée dans mon studio à rien faire ou alors à me mêler à la foule que je détestais. Je relevai vivement la tête pour me gratter derrière l'oreille. Qu'est-ce que c'était bon! Ok, ça ne valait surement pas une gratouille donnée par un humain, car eux n'avaient pas de griffe, c'était donc plus doux, plus affectueux! Et puis, nous avions affectueux avec quelqu'un... Personne ne m'avait déjà vu sous ma forme de louve mis à part d'autres loups. Je le regrettais un peu, mais je ne connaissais personne ne pouvant garder ce secret. Ce n'était pas le peu personne que je connaissais qui allait accepter ma nature! Ca c'est sure. Ils seraient plus du genre à tous fuir sans demander leur reste. Dans un sens, j'étais sure de ne plus jamais avoir de nouvelle d'eux... Non, ils n'enverraient même pas une carte postal ni un mail, même pas un texto et encore moins un appel. | |
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Sirius Olzon
Messages : 22
Date d'inscription : 18/04/2009
| | Sujet: Re: .:: Courir pour la liberté ::. Mar 21 Avr - 22:36 | |
| Ce matin-là, pour une fois, je m'étais réveillé tôt. Pourtant, j'avais pas mal bu la veille, et j'avais même manqué de revenir avec une fille. Mais elle avait tellement gloussé quand je lui avais proposé de rentrer chez moi, que cela m'avait réellement énervé. Du coup, pas de chance pour elle, je l'ai laissée là. Tant pis, elle n'avait qu'à ne pas faire ce genre de rires stupides. C'était un réel calvaire pour mes fragiles oreilles de loup-garou. En fait, si je m'étais réveillé en même temps que le soleil, c'était juste parce que j'avais justement rêvé de cette petite conne et de son gloussement pourri. J'étais donc d'une humeur encore plus massacrante que d'habitude. Dans ces cas-là, que fallait-il faire ? Que fallait-il que je fasse ? Simple, aller me balader. Mais je ne voulais en aucun cas marcher en ville. Les gens me rendaient encore plus irritable, quand je l'étais déjà. Pas le choix: Pour me déstresser, il faudrait que j'aille faire un tour dans le parc, ou mieux, dans la forêt. Voila qui était une bonne idée !
Je me jetai sous la douche, me lavai en vitesse, en sortis, me séchai le corps et les cheveux puis, finis par m'habiller d'un pantalon moulant noir, et d'un T-shirt du même genre. Pour conclure le tout, je coiffai parfaitement mes cheveux, histoire que ma mèche tombe bien, et me mis une couche de maquillage sur les yeux.
Une fois la toilette terminée, je partis en direction de la forêt, les mains se balançant au rythme de mes pas. Les gens me regardaient comme si j'étais totalement fou. Je lançai quelques regards furtifs autour de moi. Ha ouais, en effet Sirius, tu n'avais pas été bien malin. J'étais toujours habillé de mon magnifique T-shirt, alors que les humains eux, étaient emitoufflés dans leur grosse veste d'hiver. Ouais, bon. De toute façon, je les emmerde. Mais le simple fait qu'ils me regardent avec leurs yeux de merlans fris m'irritait au plus haut point. J'avais envie de les tuer tous, un par un. Je pressai donc le pas vers la forêt, voulant échapper le plus vite possible à tous ces humains stupides.
Une fois à l'orée de la forêt, je ne pus m'empêcher de soupirer de plaisir. Enfin, la paix. Maintenant, un choix s'offrait à moi: Fallait-il que je me transforme ? J'y réfléchissais tout en m'engouffrant entre les arbres. Il ne vallait peut-être mieux pas. Les loups ne devaient pas beaucoup courir cette région, surtout aussi près de la capitale. Donc, si je rencontrais des humains, ça allait encore faire polémique, et je ne voulais pas les tuer. Je n'étais pas d'humeur à cela, pour le moment. J'avais en effet une flemme digne des plus grands geeks. J'allais donc rester sous ma forme humaine. Puis c'était pas plus mal: Je détestais la transformation, tellement elle faisait mal. Je partis donc au petit trot, slalomant entre les arbres qui devenaient de plus en plus grand au fur et à mesure que j'avançais dans la forêt.
Puis, une odeur m'arriva au narines. Elle ne m'était pas totalement inconnue. Ouais, en fait, il s'agissait d'un loup. Mais je ne le connaissais pas. Je savais juste que c'était un membre de mon espèce. Je courus pour de bon cette fois, suivant l'odeur à la trace. J'étais curieux. Un très mauvais défaut, je devais bien l'avouer. Mais même si je n'aime personne, je voulais savoir qui c'était. Je vis au sol, des traces fraiches de loup. Encore un nouveau qui n'y connait rien !
Je continuai ma route, montant sur une petite colline de terre et... Me retrouvai nez-à-nez avec une louve,au pelage sombre. Très jolie tiens. Je la regardai de haut un instant, puis lui lançai un sourire moqueur
" Ca alors. Je ne savais pas qu'il y avait des êtres de notre espèce, assez idiot pour se transformer et se balader en plein jour dans un endroit aussi proche de Londres..."
C'était pas sympa de dire ça ? Haha, pourtant, j'aurais pu être encore plus méchant. Je venais de faire un énorme effort en ne lui ayant pas dévoilé le fin fond de ma pensée. | |
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